• Stéphane Hauwaert
    coordinateur du service Animation

Formation « Radicalismes », une réalité multiple, des pistes pour comprendre

En septembre dernier, le Centre Régio­nal d’Intégration des Personnes Étran­gères ou d’origine étran­gère de Liège (CRIPEL), la Ville de Liège et le Centre d’Action Laïque de la Province de Liège ont orga­nisé un module de forma­tion sur la ques­tion des radi­ca­lismes. Des sycho­logues, mais aussi une ensei­gnante, des éduca­teurs et d’autres acteurs de terrain ont répondu à l’appel.

Il s’agissait de permettre à des profes­sion­nels en contact avec des jeunes et moins jeunes d’appréhender la radi­ca­li­sa­tion sous certaines de ses formes, pour tenter de main­te­nir le dialogue et le débat. Deux axes étaient propo­sés au public : l’un sur les clés de compré­hen­sion, avec contex­tua­li­sa­tion géopo­li­tique autour de la Syrie, histo­rique des migra­tions en Belgique, réflexions autour de l’intégration, modèles de société et poli­tiques diverses menant à l’inter ou à la mutli­cul­tu­ra­lité, etc., assuré par le Cripel. La Ville de Liège quant à elle donnait un exposé sur l’historique du radi­ca­lisme violent et du terro­risme actuel, le proces­sus psycho­so­cial, les groupes à risques et les pistes ou « indi­ca­teurs », ainsi que les indices de vigilance.

Le second axe, pris en charge par le Centre d’Action Laïque de la Province de Liège, abor­dait la commu­ni­ca­tion inter­cul­tu­relle, les stéréo­types, la théo­rie de la commu­ni­ca­tion, la commu­ni­ca­tion non violente, la réso­lu­tion paci­fique des conflits, pour abou­tir à la culture du débat.

D’emblée la dyna­mique parti­ci­pa­tive a été de mise et les échanges furent aussi nombreux que riches, de par la diver­sité des parti­ci­pants et la variété des sujets abor­dés, en alter­nance entre expo­sés et ateliers parti­ci­pa­tifs. Une seconde session a d’ores et déjà eu lieu.

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