• Isabelle Leplat
    déléguée au service Communication

Beaucoup d’intérêt et de visiteurs pour l’expo sur les Zoos humains !

Depuis son ouver­ture en septembre 2016, l’exposition Zoos Humains. L’invention du sauvage rencontre un beau succès de foule. En effet, à l’heure où nous écri­vons ces lignes, pas moins de 15 000 visi­teurs se sont pres­sés à La Cité Miroir pour la visi­ter. Diffu­sée un peu partout dans le monde, l’exposition est une réali­sa­tion de l’ACHAC avec le soutien de la Fonda­tion Thuram. Bonne nouvelle pour les retar­da­taires : elle sera prolon­gée jusqu’au 26 février.

Si l’événement attire de nombreux parti­cu­liers, les groupes scolaires ont eux aussi réservé en masse leur visite guidée. Autant de moments privi­lé­giés de rencontre entre les jeunes et les anima­teurs pour discu­ter de cette indus­trie de l’exhibition humaine qui a jadis fasciné près d’un milliard et demi de visi­teurs à travers le monde. ­Premier constat : les jeunes éprouvent beau­coup de diffi­cul­tés à se repré­sen­ter une société, celle du milieu du 19e siècle, qui n’est pas encore multi­cul­tu­relle. Il s’agit donc d’expliquer que voya­ger ne s’est pas encore démo­cra­tisé et que les médias n’ont pas encore acquis une place prépon­dé­rante dans la vie quoti­dienne. Deuxième axe de ques­tion­ne­ment : le rappro­che­ment entre les zoos humains et la télé-réalité. Là aussi, des êtres humains sont payés pour se donner en spec­tacle selon des stéréo­types défi­nis par des personnes exté­rieures (la produc­tion, dans ce cas). Des simi­la­ri­tés ardues à appré­hen­der pour une simple raison : les parti­ci­pants sont non seule­ment consen­tants, mais perçoivent un salaire. Tout comme, autre­fois, beau­coup d’exhibés.

À la sortie, l’intérêt d’une telle expo­si­tion est mani­feste et les commen­taires sont, pour la grande majo­rité, extrê­me­ment positifs !

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