• Céline Gérard
    coordinatrice du service Études

Les droits humains, un levier d’actions pour (re)faire société ?

Crise financière, terrorisme, crise sanitaire, inondations, guerre en Ukraine, crise de l’énergie, crise écologique… Comment, dans ce contexte, remettre les droits humains au centre du débat ? La Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH) peut-elle aujourd’hui encore être un idéal mobilisateur et partagé, une utopie réaliste ? Doit-elle être revisitée et inclure face à ces nombreux défis de nouveaux droits ?


C’est à ces questions que Françoise Tulkens, ancienne juge à la Cour européenne des droits de l’homme, nous a fait le plaisir de répondre le 12 mai dernier lors d’une conférence organisée à La Cité Miroir dans le cadre de la Convention laïque 2022.

Les droits humains n’ont de sens que si ce sont les droits de tous. Une vie est une vie. Un être humain est un être humain. C’est en ce sens que la DUDH est universelle et qu’elle vise à en promouvoir le respect partout à travers le monde.

Il s’agit aujourd’hui, notamment, de promouvoir les droits de la troisième génération, les droits- solidarité : le droit à la paix, au développement, à un environnement sain, le droit au respect du patrimoine commun de l’humanité, le droit à l’assistance humanitaire. Cette solidarité est celle entre les peuples de la planète, mais aussi entre les générations présentes et futures.

Utilisons les leviers de l’État de droit lorsque des questions d’intérêt général sont soulevées et abstenons-nous d’adopter toute réglementation qui empêche les personnes vulnérables d’exercer tous leurs droits humains et libertés fondamentales. Veillons à assurer à chacun l’égalité d’accès à la justice, principale raison pour laquelle les personnes basculent et demeurent dans l’extrême pauvreté.

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