Le mot de la présidente

Covid, inon­da­tions, feux de forêts, trem­ble­ments de terre, etc., autant de choses qui nous touchent de près ou de loin, qui mettent en lumière notre capa­cité de réagir seul et en société.

Face à l’adversité, nos struc­tures sont mises sous pres­sion. Struc­tures publiques, privées, poli­tiques et évidem­ment asso­cia­tives. Les réseaux sociaux soulignent le meilleur et le pire, les actions valeu­reuses, parfois même héroïques et les failles, erreurs et manque­ments. L'être humain cherche des coupables, parfois en se remet­tant en ques­tion, et souvent en accu­sant l’autre.

De ces tragé­dies, il nous faut regar­der l’avenir et construire un modèle de société visant sa propre amélio­ra­tion conti­nue. Que pour­rais-je faire, à mon niveau, dans mes acti­vi­tés profes­sion­nelles et asso­cia­tives pour faire mon effort vers une société inclu­sive, démo­cra­tique et huma­niste ? Nous sommes toutes et tous une des pierres de l’édifice « Monde » dans lequel nous évoluons.

« Dans la frater­nité, il y a l’amitié entre les cultures, et la soli­da­rité entre ceux qui ont beau­coup et ceux qui n’ont pas assez. »
Abden­nour Bidar

L’apprentissage d’une société et de ses indi­vi­dus n’est pas un proces­sus linéaire. Il passe par essais, tâton­ne­ments, erreurs. Le travail sur soi-même et sur les struc­tures qui nous entourent permet d’instaurer un climat de confiance dans lequel l’erreur n’est plus stig­ma­ti­sée, mais devient un maté­riau collec­tif pour la construc­tion du savoir et donc pour l’amélioration.

Le retour réflexif sur les événe­ments de ces dernières semaines est une oppor­tu­nité d’accéder à une meilleure compré­hen­sion des phéno­mènes qui nous touchent. Cela permet d’identifier les besoins, de diffé­ren­cier les approches, de les évaluer avec pertinence.

Tout cela peut nous inspi­rer sur les moyens, mais il convient égale­ment de se pencher sur la construc­tion d’une société plus juste, plus libre et plus soli­daire avec des objec­tifs qui feront de nos socié­tés un monde où le « Libres, ensemble » serait une évidence.

Le monde asso­cia­tif laïque se révèle en temps de crise : il soutient, récon­forte et puise la force de ses actions dans le contact privi­lé­gié qu’il tisse sur le terrain. La soli­da­rité en est le maître mot et la frater­nité ne s’en trouve que renforcée.

Un immense MERCI à tous ceux et celles qui se sont mobi­li­sés avec force et en nombre depuis des semaines pour aider ceux qui en ont le plus besoin.

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De la loi sur les asbl au Code…