De tous temps, le patriarcat a été imposé comme idéologie dominante. Ce système a attribué aux femmes une place bien définie. Souvent destinées aux métiers de soins et aux travaux domestiques, elles sont tenues d’assumer une fonction reproductrice. Le contrôle de leur corps a d’ailleurs été, et reste encore de nos jours, un enjeu crucial pour que ce modèle perdure. En témoigne le combat ardu des progressistes en faveur de la dépénalisation totale de l’avortement.

Face à cet état de fait, les courants féministes apportent des analyses diversifiées. Qu’il s’agisse du féminisme matérialiste, pour lequel les rapports sociaux sont entièrement construits et donc, modifiables, ou des écoféminismes, qui lient les combats féministes et écologiques, leur vision est indiscutable : rien n’est figé, tout peut changer.

Pour renverser la vapeur, l’éducation reste un puissant levier. En témoigne ce travail de terrain accompli dans le cadre de l’éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle (EVRAS) au travers duquel il s’agit de décoder et déconstruire des stéréotypes.

L’égalité entre les femmes et les hommes est un combat laïque de longue date. Ce numéro vous propose cette fois d’aborder la thématique à travers le prisme de la domination patriarcale.