• Stéphane Hauwaert
    Stéphane Hauwaert
    coordinateur du service Animation

Internet, du réseau mondial au réseau social

Depuis peu, l’exposition « Voyage au Centre de l’Info », créée par le Centre d’Action Laïque de la Province de Liège en 2011, s’est enrichie d’un nouveau module consacré aux « réseaux sociaux ». Il aborde ce nouveau type de communication inter-médias et interpersonnelle sous l’angle de la diffusion de l’information. Les principes du « buzz » (littéralement « bourdonnement », qui caractérise une information qui fait grand bruit et écho dans les réseaux sociaux), et d’illusion de disparition rapide des informations sur le web y sont également évoqués.

Si le terme « réseaux sociaux » est loin d’être récent (sa première utilisation date de 1954), leurs variantes technologiques ne cessent de faire parler d’elles. L’arrivée du Web 2.0 leur a par ailleurs donné une autre dimension dans le monde virtuel. L’expression «Web 2.0» désigne l’ensemble des infrastructures et outils visant à une simplification des outils sur Internet et à une augmentation de l’interactivité et des possibilités d’échanges et de création de contenus, et ce sans aucune connaissance technique préalable. En pratique, le Web 2.0 a permis la naissance d’un grand nombre de sites de « réseaux sociaux ». Un grand nombre de « blogs », petits sites gérés et alimentés par les internautes de façon individuelle ou collective, ont aujourd’hui disparu, leurs utilisateurs s’étant tournés vers les réseaux sociaux. Il est intéressant de noter que restent, par contre, beaucoup de blogs rédactionnels et/ou de fond. Si ces outils présentent un potentiel formidable, ils exigent une nécessité pour chacun de s’y comporter de façon responsable pour en augmenter la qualité générale.

L’expression «Web 2.0» désigne l’ensemble des infrastructures et outils visant à une simplification des outils sur Internet et à une augmentation de l’interactivité et des possibilités d’échanges et de création de contenus, et ce sans aucune connaissance technique préalable. En pratique, le Web 2.0 a permis la naissance d’un grand nombre de sites de « réseaux sociaux ».

Les réseaux sociaux sur Internet, dont Facebook™ est l’un des plus célèbres représentants, offrent des possibilités de partage d’informations et de réseautage social basés sur plusieurs critères selon les sites. Les citer tous serait fastidieux et rapidement dépassé, mais actuellement, la plupart de ces sites ont des spécificités propres : certains se basent sur le partage de contenu (vidéos, musiques ou images). D’autres tentent de rassembler des personnes qui se connaissent en demandant aux internautes de se présenter sous leur identité réelle. D’autres encore sont exclusivement destinés aux artistes ou aux milieux professionnels… De plus en plus de réseaux privatifs, sous formes de « clubs VIP » apparaissent également, tout comme des réseaux internes d’entreprises. Les concepts se multiplient en même temps que les modèles économiques.

S’ils ont connu une expansion sans précédent ces dernières années, depuis leur popularisation en Europe à partir de 2004, les réseaux sociaux sont également devenus incontournables pour les autres médias traditionnels. Aujourd’hui, les maîtres-mots sont partage, échange, interaction directe et instantané.

Mais, concrètement, en quoi le paysage médiatique a-t-il changé ?

Tout d’abord, si ces réseaux peuvent permettre des contacts plus faciles et une communication plus efficace, on peut s’interroger sur leur prétendue ouverture. En effet, bien souvent, les personnes se rassemblent selon leurs points communs. Il est ainsi rare de trouver des débats constructifs sur des réseaux tels que Facebook™, par exemple. De plus, celui-ci étant basé sur ses utilisateurs et le contenu qu’ils génèrent, on y retrouve fort logiquement tout et n’importe quoi, des attitudes d’ouverture autant que des réflexes de repli et de rejet. Malgré le relatif manque d’anonymat du réseau (l’internaute est censé s’y inscrire sous son vrai nom), certains discours proférés « publiquement » à visage découvert peuvent surprendre.

Parallèlement, de plus en plus d’acteurs du paysage médiatique se sentent aujourd’hui obligés de rentrer dans la danse sous peine de rater le coche. Des rédactions en ligne laissent ainsi des possibilités de réactions quasi instantanées, mais aussi à l’apport du contenu « augmenté » et remis en question, parfois sur-le-champ, par les internautes. Là encore, le meilleur peut côtoyer le pire, notamment dans les commentaires sous les articles de presse. Surtout lorsque ces derniers manquent déjà de la plus élémentaire nuance.

Des rédactions en ligne laissent ainsi des possibilités de réactions quasi instantanées, mais aussi à l’apport du contenu « augmenté » et remis en question, parfois sur-le-champ, par les internautes. Là encore, le meilleur peut côtoyer le pire, notamment dans les commentaires sous les articles de presse. Surtout lorsque ces derniers manquent déjà de la plus élémentaire nuance.

Les réseaux sociaux et le « Web 2.0 » permettent donc effectivement une implication à tout utilisateur dès lors qu’il décide de relayer ou non une information. Ce dernier a donc une responsabilité et un rôle critique à jouer. Ces réflexes sont plus que jamais importants, car ils permettent de faire le tri dans la foule d’informations de toutes origines et de toutes validités. Si ces outils présentent un potentiel formidable, ils exigent une nécessité pour chacun de s’y comporter de façon responsable pour en augmenter la qualité générale. Cette approche pédagogique est d’ailleurs privilégiée dans le dernier module de l’exposition « Voyage au Centre de l’Info ».

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