De jeunes pousses nécessaires pour faire face à l'effondrement global
- Audrey Taets, coordinatrice du service Solidarité
Le trimestriel de la laïcité en Province de Liège
Octobre-novembre-décembre 2018
Notre maison brûle. Le changement climatique est désormais un fait scientifique communément accepté et l’humanité, toute puissante sur notre terre, en porte la grande responsabilité.
Cette conscience de l’impact de nos activités sur la planète a pris du temps pour s’imposer. Il a fallu près de 50 ans pour que les cris d’alarme soient entendus et que chacun prenne toute la mesure de notre rôle prédominant en la matière. Mais la conscience ne suffit pas. Chaque année, les êtres humains continuent à produire plus de pollution et épuisent les ressources naturelles au niveau mondial.
Le système économique dominant n’est pas étranger à cette gestion catastrophique. La constatation n’est pas neuve : un système qui pose la croissance en finalité n’est pas compatible avec un monde dont les ressources sont elles-mêmes limitées. Cela entraine des conséquences écologiques, bien sûr, mais également sociales et géopolitiques.
Il est ainsi grand temps d’instaurer un cadre, des mesures pour réguler notre production. Mais, à l’heure de la dérégulation économique mondialisée, les États ont-ils toujours la maîtrise de cette question ?