Le dilemme des petites filles à risque d’excision : ton clitoris ou ta maman ?

En droit belge, les petites filles qui risquent une muti­la­tion géni­tale fémi­nine se voient recon­naître le statut de réfu­gié. Depuis 2019 cepen­dant, le Commis­sa­riat géné­ral aux réfu­giés et aux apatrides ne recon­naît plus cette même protec­tion aux parents de ces jeunes filles. C’est ainsi, par exemple, qu’une fillette béné­fi­cie d’un droit de séjour alors que sa mère (parfois aussi son père) se voit déli­vrer un ordre de quit­ter le terri­toire. A l’occasion de la Jour­née mondiale contre les muti­la­tions géni­tales fémi­nines, la société civile demande qu’il soit mis fin à ces procé­dures inhumaines.

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Publié le 8/02/21