• Pierre Heldenbergh,
    Pierre Heldenbergh,
    administrateur délégué de l’asbl Rhizosphère

Avec la Rhizosphère, des projets prennent racine !

L’asbl Rhizo­sphère est née d’une intui­tion. Crise clima­tique, crise sani­taire, crise sociale, crise écolo­gique, crise démo­cra­tique bous­culent nos vies et celles de nos proches, de nos quar­tiers, de nos villages, de nos régions. Au-delà des constats et des analyses, des citoyennes et citoyens s’engagent dans des projets concrets pour porter des solu­tions alter­na­tives. C’est d’eux que vien­dront les solu­tions ! Mais comme dans la nature où les racines des végé­taux ont besoin d’un terreau propice à leur crois­sance, ces nouveaux projets ont eux aussi besoin de trou­ver du soutien et des partages d’énergie pour bien gran­dir. C’est en cela que le rôle de la Rhizo­sphère peut être essentiel.


Que ce soit en termes de produc­tions, de consom­ma­tion et de vivre-ensemble, les projets que nous soute­nons se construisent autour de trois valeurs indis­so­ciables : la justice sociale, la tran­si­tion écolo­gique et la vita­lité démo­cra­tique. Ces jeunes et moins jeunes qui se lancent dans le maraî­chage, dans l’alimentation, dans la mobi­lité douce, dans des lieux de vie, de culture et de distri­bu­tion, dans des soli­da­ri­tés nouvelles, dans de l’artisanat local, dans des initia­tives éthiques et alter­na­tives ont besoin de soutiens citoyens à la fois finan­ciers mais aussi et surtout pratiques. Mobi­li­ser les citoyennes et citoyens pour donner une chance à ces initia­tives alter­na­tives et collec­tives de prendre leur place, voilà l’enjeu de Rhizo­sphère qui veut ainsi soute­nir des chan­ge­ments de mondes !

La Rhizo­sphère accom­pagne des projets alter­na­tifs grâce à une équipe expé­ri­men­tée ; une métho­do­lo­gie d’accompagnement qui allie impli­ca­tion, sincé­rité, conni­vence, enthou­siasme et bonne humeur et un outil infor­ma­tique unique de gestion des commu­nau­tés : la Data­sphère. Cet outil permet de gérer une page web, les bases de données de l’ensemble des « support-sphères », de porter des campagnes, des appels de diffé­rents ordres : finan­ciers, maté­riels, de noto­riété et de savoir-faire. Elle permet égale­ment de dispo­ser d’une plate-forme de paie­ment. La Rhizo­sphère veut aussi favo­ri­ser les rappro­che­ments et les soli­da­ri­tés entre les projets eux-mêmes, encou­ra­ger une dyna­mique citoyenne.

On nous répète depuis 40 ans que seul un modèle d’exploitation des ressources de la terre, du monde végé­tal et animal, et de l’ensemble de la popu­la­tion est possible. C’est le fameux TINA, There is no alter­na­tive. L’effondrement progres­sif de ce système prouve bien que nous avons fait fausse route. Les alter­na­tives existent, elles sont nombreuses et passion­nantes, mais encore fragiles. Alors plus que jamais c’est le TIMA qui doit s’imposer, pour There is more alter­na­tives ! C’est de la diver­sité de ces projets, quels que soient les chemins emprun­tés, que naîtront d’autres mondes, d’autres liens, d’autres quali­tés de vie et du respect du vivant.

Avec Rhizo­sphère nous vous propo­sons de parti­ci­per à cette dyna­mique collective.


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