La Déclaration universelle des Droits de l’Homme a 70 ans : une œuvre inachevée ?
Conférence | 14.11.2018 | Salle Catoul
Par Philippe Dejaive, historien, né en 1975 et diplômé de l’Université de Liège en 1992. Il enseigne l’espagnol et les langues anciennes à l’Athénée d’Andenne depuis 2001.
Trois ans après la fin de la guerre et la découverte des infâmes crimes génocidaires nazis, les Droits de l’Homme furent proclamés : ils devaient alors être les garants contre toute nouvelle offensive de la barbarie. Ce n’était pas la première fois que ces principes étaient énoncés : ils avaient déjà été déclarés en 1789 à Paris ou à Polleur en s’inspirant du laboratoire d’idées que constitue la révolution américaine.
Septante ans plus tard, il est temps de dresser un bilan : si des avancées significatives ont été réalisées (suppression de la peine capitale, autorisation de l’euthanasie, amélioration notoire de la condition homosexuelle), il est toutefois, plus que jamais, nécessaire de rester vigilants.
Aujourd’hui, ne convient-il pas de réécrire cette déclaration ? Ces droits peuvent constituer un bouclier face à l’intransigeance religieuse ou aux décisions liberticides de certains gouvernements. Quant à la question des migrations, il faudra la résoudre de manière humaine. Ce sont en effet nos semblables qui errent en Méditerranée.
Soirée organisée en collaboration avec le Centre culturel de Wanze.