Le 9 mars 1999, le centre fermé pour étrangers de Vottem ouvrait ses portes, organisant l’enfermement et l’expulsion de personnes cherchant accueil chez nous. Parce qu’il existe une alternative – la régularisation des sans-papiers qui ont acquis ici un nouveau parcours de vie, une insertion dans notre société, des formations, du travail… – et que des dispositifs peuvent être mis en œuvre comme l’atteste l’accueil des réfugiés qui fuient la guerre en Ukraine, le CRACPE (Collectif de Résistance Aux Centres Pour Etrangers) entendait ce 7 mai rappeler que les centres fermés sont des prisons qui cachent leur nom et revendiquer une politique d’asile et d‘immigration respectueuse des droits humains.
Publié le 12/07/22