par Marcel Rain­kin

Après la dispa­ri­tion du commu­nisme sovié­tique et l’évaporation de la doxa marxiste, qu’est-ce qui reste vivant dans la pensée de Marx ? La prophé­tie ne s’est pas réali­sée : selon toute appa­rence, les riches sont en train de gagner la lutte des classes. Mais l’histoire n’est pas finie. Le combat écolo­gique est devenu indis­so­ciable de la lutte sociale. Le sens du combat de Marx reste intact : une guerre contre un système d’exploitation (de l’homme à la nature) qui n’est pas amen­dable en son prin­cipe même.

Marcel Rain­kin a consa­cré une thèse à la psycha­na­lyse de la litté­ra­ture (publiée sous le titre L’inconscient à l’oeuvre- Acadé­mie Royale de Belgique). Il détient une licence complé­men­taire pour les pays en voie de déve­lop­pe­ment (Univer­sité de Liège) et a ensei­gné pendant trois ans à la faculté des lettres de Kairouan (Tuni­sie). Maître-assis­tant hono­raire à la Haute école de la Province de Liège, titu­laire d’un diplôme d’études complé­men­taires en sciences des reli­gions (UCL), il est actuel­le­ment profes­seur d’histoire des reli­gions et d’anthropologie sociale à l’Université du troi­sième âge.