Qu’est-ce que le jeu et quelles sont ses carac­té­ris­tiques et ses utili­sa­tions ? Apprendre par le jeu consti­tue-t-il une nouvelle pratique ? Comment les péda­gogues prennent-ils aujourd’hui en main les nouvelles tech­no­lo­gies liées au jeu vidéo ? Le jeu rime-t-il obli­ga­toi­re­ment avec compé­ti­tion ? Quelle est la place du plai­sir dans l’apprentissage ?

Trois inter­ve­nants croi­se­ront leurs regards sur la place du jeu dans l’apprentissage et le rapport à l’autre. Forts de leur expé­rience profes­sion­nelle et/ou person­nelle, ils propo­se­ront des points de vue complé­men­taires. Leurs expo­sés seront suivis d’un échange avec le public.

Avec

Nico­las Ovigneur, voyajoueur.
Il va à la rencontre de l’autre en utili­sant le jeu de société comme vecteur de lien. C’est dans cette démarche qu’il intègre l’ASBL Let’s play toge­ther comme coor­di­na­teur de projet afin de promou­voir le jeu. Il initie égale­ment une recherche sur les plai­sirs de jeu ressen­tis dans le but de créer un dialogue commun entre les non-joueurs et les profes­sion­nels ludiques.

Pierre-Yves Hurel, assis­tant et docto­rant au Dépar­te­ment Médias, Culture et Commu­ni­ca­tion de l’ULiège et membre du Liège Game Lab.
Il étudie la créa­tion de jeu vidéo en tant que pratique cultu­relle et le goût pour le jeu vidéo. Pour lui, le terme « serious game » est un formi­dable outil marke­ting. Il pose pour­tant plusieurs problèmes majeurs à qui veut en comprendre la pratique.

Renaud Erpi­cum, coor­di­na­teur du projet pilote de soutien péda­go­gique à l’école Morchamps, initié par le Centre d’Action Laïque de la Province de Liège.
Il expli­quera comment le jeu, sous diverses formes, est un allié précieux pour moti­ver l’élève, qu’il soit en diffi­culté d’apprentissage ou pas.

Dans le cadre de l'exposition Les jeux sont faits… pour apprendre