Par Véro­nique Delcambe, Diplô­mée de l’Université de Liège en philo­so­phie morale et sciences humaines, Profes­seure de philo­so­phie et de psycho­lo­gie à l’Université du 3e Âge de Liège.

Les biais cogni­tifs sont des distor­sions dans le trai­te­ment mental des infor­ma­tions que nous opérons sans nous en rendre compte. Nous commet­tons incons­ciem­ment des erreurs de percep­tion, d’évaluation ou d’interprétation qui vont à l’encontre de la logique et des raison­ne­ments ration­nels. Malheu­reu­se­ment, ces biais cogni­tifs ont des consé­quences morales, poli­tiques et exis­ten­tielles. Dans cette confé­rence, j’essaye d’attirer l’attention sur certains biais fréquents, la prise de conscience de ceux-ci permet d’être vigi­lant à leur égard et donc de deve­nir plus libre et plus ration­nel. J’aborderai l’effet de simple expo­si­tion, le biais de néga­ti­vité, l’oubli de la fréquence de base, la percep­tion sélec­tive, le biais de confir­ma­tion d’hypothèse, le biais d’engagement et d’escalade de l’engagement, l’effet Semmel­weis, etc.

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