Confé­rence-débat par Henri Deleers­ni­j­der, profes­seur d’histoire, chro­ni­queur et essayiste

Chur­chill l’avait appe­lée « le pire des régimes, à l’exception de tous les autres », façon très british de lui rendre hommage.

Et Péri­clès, dès le Ve siècle avant notre ère, lui avait donné une défi­ni­tion qui n’a rien perdu de son actua­lité : « Parce que notre régime sert les inté­rêts de la masse des citoyens et pas seule­ment d’une mino­rité, on lui donne le nom de démocratie. »

Aujourd’hui cepen­dant, avec le retour des discours extré­mistes et les appels insi­dieux des auto­ri­ta­rismes, la démo­cra­tie est mena­cée de toutes parts. D’où l’impérieuse néces­sité, non seule­ment de rappe­ler ses fonda­men­taux, mais de tout faire pour la mettre à l’abri des dérives liber­ti­cides.
Voilà à quoi cet exposé s’attellera.