Blues, Coton et Borsalino
Conférence-débat | 16.11.2023 | Maison de la Laïcité du quartier de Sainte-Walburge
Conférence-débat
Par Vincent Villers
C’est au travers d’un voyage musical et visuel que je vous emmène dans les champs de Coton de Louisiane, le Negro-Spititual rythme les cadences infernales du travail forcé.
L’abolition de l’esclavage n’apporte pas l’émancipation attendue du peuple afro-américain. Le racisme et la ségrégation divisent les communautés.
Des instruments de musiques seront ramassés sur les champs de bataille lors de la guerre de Sécession. Incapable de lire une partition musicale, ils se lanceront dans l’improvisation. Le Gospel fera place au Blues, et le Swing tirera son inspiration du Jazz.
Bessie Smith et Joséphine Baker rapportent les premiers enregistrements sonores. Ils sont encore d’une piètre qualité. Influencée par Martin Luther King, Billie Holliday dénoncera au travers de ces chansons les droits civiques Afro-Américains.
Malgré la prohibition, l’alcool et la drogue font rage. Les gangsters coiffés de leur Borsalino, véhiculeront les valeurs du Jazz en invitant des orchestres noirs dans les boîtes de jazz dont ils sont le plus souvent propriétaires.
Aretha Franklin s’auto-proclame « the queen of soul » et créé un nouveau mouvement musical. Le duo Armstrong-Fitzgerald collabore et séduit définitivement le public avec la sortie de l’album mythique « Porgy and Bess » de Georges Gershwin.
Les orchestres de Glenn Miller et Duke Ellington séduisent les jeunes en pleines émancipations. Tandis que James Brown enflammera définitivement la scène internationale… le rythm’and blues est né !