Si le bien-être à l’école n’a pas toujours été consi­déré comme un point d’attention par l’institution scolaire, ni par les cher­cheurs en sciences de l’éducation, un inté­rêt pour la ques­tion des émotions et du bien-être en géné­ral s’est déve­loppé ces dernières années dans nos socié­tés, et la problé­ma­tique du bien-être scolaire fait désor­mais partie des préoc­cu­pa­tions des acteurs concer­nés, que ce soit au niveau micro (ensei­gnants, éduca­teurs…), méso (établis­se­ments) ou macro (systèmes éduca­tifs et monde scien­ti­fique). Par consé­quent, de nombreux programmes, inter­ven­tions, méthodes, dispo­si­tifs… sont mis en place dans des écoles, aux quatre coins du globe, de diffé­rentes manières, à diffé­rentes échelles, afin de préve­nir les problèmes de santé mentale des élèves et de contri­buer ainsi à leur bien-être psycho­lo­gique et social. Dès lors, comment s’y retrou­ver parmi la multi­tude des outils dispo­nibles ? Parmi ces dispo­si­tifs, quels sont ceux qui ont fait l’objet d’une évalua­tion, et parmi ces derniers, lesquels ont démon­tré leur effi­ca­cité ? Quelles sont les théo­ries d’action les plus promet­teuses ? Et quelles sont les précau­tions à garder à l’esprit pour éviter qu’un dispo­si­tif se révèle, in fine, néfaste ? Ce sont ces ques­tions qui ont guidé la recherche inédite menée par l’ULiège.