À la lumière de Diderot, d'un siècle à l'autre
Conférence-débat | 14.06.2018 | Maison de la Laïcité du quartier de Sainte-Walburge
Par Thierry Roland
Professeur de français à l’Athénée Royal Air Pur de Seraing
« Soucieux de travailler au progrès de l’humanité en favorisant l’accroissement des connaissances de ses semblables, Diderot, on le souligne souvent, consacre 25 ans de sa vie à diriger l’Encyclopédie, dans le cadre d’une lutte contre l’obscurantisme.
Auparavant, il avait ouvert le débat philosophique, en matérialiste athée, par l’audacieuse Lettre sur les aveugles. Il fut aussi, on le sait moins, un critique d’art fécond, très personnel et novateur. Son chef‑d’oeuvre, Jacques le fataliste et son maître, cristallise son génie et sa quête de liberté dans une forme romanesque marquée par la subversion (philosophique, sociopolitique et littéraire).»
Dès lors, quelles sont les résonances d’une oeuvre, exceptionnellement tournée vers le bonheur et l’émancipation des hommes, dans un 21ème siècle peu respectueux de
l’héritage des Lumières ?