par Sébas­tien Bous­sois, docteur en sciences poli­tiques, cher­cheur Moyen-Orient rela­tions euroarabes/terrorisme et radi­ca­li­sa­tion, ensei­gnant en rela­tions inter­na­tio­nales, colla­bo­ra­teur scien­ti­fique du CECID, de l'OMAN et du CPRMV (Centre de Préven­tion de la Radi­ca­li­sa­tion Menant à la Violence/Montréal).

2019 : année élec­to­rale en Algé­rie ? C’était au départ ce qui était prévu. Puis les mani­fes­ta­tions histo­riques des jeunes Algé­riens ont changé le court de l’histoire. Il n’y aura pas de 5^e mandat Boute­flika. Mais quand auront lieu les élec­tions ? Comment peut se passer la tran­si­tion annon­cée par le pouvoir ?

L’Algérie ne pouvait plus conti­nuer ainsi. Un tour­nant histo­rique à ne pas rater, alors que le pays est depuis des décen­nies saisi par un véri­table coma poli­tique. L’Algérie, plus grand pays d’Afrique, deuxième puis­sance mili­taire du conti­nent, est parmi les Etats les plus corrom­pus au monde et a disparu des écrans radars de la commu­nauté inter­na­tio­nale. Ses recettes pétro­lières ont été divi­sées par trois entre 2011 et 2017. Le système poli­tique, dont tout le monde parle sans savoir qui est réel­le­ment derrière, et le pouvoir du président Abde­la­ziz Boute­flika sont à bout de souffle. L’occasion est unique pour construire une nouvelle Algé­rie, avec les Algé­riens cette fois-ci. Mais à quel prix ?

Réser­va­tion conseillée.
Un thé à la menthe sera offert.