• Colette Mertens
    coordinatrice au service Animations locales de Seraing

Les Fieris Féeries, ou l’art détourné de participer à la construction d’une société plurielle

Si les voyages forment (notam­ment !) la jeunesse, il existe cepen­dant quan­tité d’autres manières d’évoluer, les deux pieds ancrés dans son terri­toire. En parti­ci­pant à la prépa­ra­tion des Fieris Féeries au départ de leur école, de leur milieu profes­sion­nel, d’un club spor­tif, d’une asso­cia­tion qu’ils fréquentent, bref d’un lieu de vie habi­tuel, plusieurs centaines de Séré­siens se forment eux aussi, et soutiennent ensemble un projet de société tourné vers davan­tage de vivre-ensemble.

Des rencontres, les Fieris Féeries en provoquent à la pelle à chaque fois. En allant au contact des personnes dans des lieux inso­lites pour leur propo­ser de prendre part béné­vo­le­ment au spec­tacle, en amenant des parti­ci­pants à se rencon­trer dans des acti­vi­tés spécia­le­ment orga­ni­sées en dehors des habi­tudes, en orga­ni­sant des ateliers avec des artistes aux tech­niques et univers bien distincts. Les témoi­gnages sont unanimes, au gré de ces rencontres, chacun s’enrichit person­nel­le­ment, découvre d’autres mondes, d’autres façons de vivre, d’autres centres d’intérêt, d’autres humains. Comme peuvent le faire les voyages, ces « expé­riences Fieris » permettent de prendre du recul pour mieux voir et rece­voir la richesse de la diver­sité. La conscience de la néces­sité d’œuvrer sans cesse à un vivre-ensemble démo­cra­tique, inclu­sif et soli­daire se fait ainsi plus forte pour toutes ces personnes impli­quées, un peu, beau­coup et souvent passion­né­ment dans les Fieris Féeries.

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