• La rédaction

L’économie en quelques mots-clés

AGENCE DE NOTATION FINANCIÈRE
Société privée qui appré­cie le risque de solva­bi­lité finan­cière d’une entre­prise, d’un État ou d’une collec­ti­vité locale (= sa capa­cité à rembour­ser ses dettes à échéance) en lui attri­buant une note. Les notes s’échelonnent de A à D avec des paliers inter­mé­diaires ; AAA corres­pon­dant à la meilleure solva­bi­lité et D tradui­sant une esti­ma­tion de quasi faillite de l’emprunteur.

BOURSE
Endroit où sont émises et échan­gées les obli­ga­tions et les actions.
Une obli­ga­tion est un titre d’emprunt (l’émetteur la vend à l’acheteur qui doit la rembour­ser à un taux et une échéance déter­mi­nés) et une action est un titre de propriété d’une entreprise.
Le marché bour­sier permet ainsi aux entre­prises de se finan­cer, d’investir, en mettant direc­te­ment en contact l’offre et la demande. Les cours permettent de mesu­rer la valeur attri­buée par le marché à une entre­prise ou une matière première de suivre son évolution.

BULLE FINANCIÈRE
Phéno­mène par lequel le niveau de prix d’un bien dans un marché est exces­sif en compa­rai­son à sa valeur réelle. On parle de « bulle finan­cière » lorsque la hausse des prix se nour­rit d’elle-même (effet d’entraînement).

CAPITALISME
Système écono­mique et social basé sur la propriété privée des moyens de produc­tion et struc­turé en vue de maxi­mi­ser les profits.

COOPÉRATIVE
Société fondée sur le prin­cipe de la coopé­ra­tion et de la soli­da­rité. Le pouvoir y est exercé démo­cra­ti­que­ment et les membres y travaillent avec le souci de l’intérêt géné­ral de tous les associés.

DÉFLATION
Situa­tion écono­mique carac­té­ri­sée par une baisse géné­ra­li­sée des prix consta­tée sur une période suffi­sam­ment longue de plusieurs trimestres.

DÉRÉGULATION
Assou­plis­se­ment ou suppres­sion d’une règle enca­drant le fonc­tion­ne­ment d’une acti­vité écono­mique, sociale, professionnelle.

ÉCONOMIE DE MARCHE
Système écono­mique dans lequel les prix sont déter­mi­nés unique­ment par la loi de l’offre et de la demande et où la libre-concur­rence est envi­sa­gée comme étant la méthode la plus effi­cace. Elle s’oppose à une écono­mie plani­fiée dans laquelle toutes les grandes déci­sions sont prises par l’État.

ÉCONOMIE RÉELLE
Expres­sion employée pour dési­gner l’activité écono­mique en dehors de sa partie spécu­la­tive, c’est-à-dire hors de la finance et de la bourse. Elle concerne donc l’activité liée à l’échange de biens et de services et ne repré­sente aujourd’hui qu’une part infime de l’économie totale.

INFLATION
Hausse géné­ra­li­sée des prix des biens et des services.
Phéno­mène opposé à la déflation.

LIBÉRALISATION
Fait de réduire l’intervention publique dans l’économie en géné­ral ou dans un secteur d’activité en parti­cu­lier (trans­port aérien, distri­bu­tion du cour­rier…) au béné­fice d’une concur­rence entre plusieurs acteurs privés.

LIBÉRALISME
Théo­rie selon laquelle l’État n’a pas à inter­ve­nir, ou le moins possible, dans les rela­tions économiques.

LIBRE-ÉCHANGE
Système de commerce inter­na­tio­nal qui prône la libre circu­la­tion des produits, des services et des capi­taux au sein d’une même zone géogra­phique par la suppres­sion des droits de douane et de tout ce qui peut entra­ver le commerce.

NÉO-LIBÉRALISME
Forme moderne du libé­ra­lisme carac­té­ri­sée par une inter­ven­tion modé­rée de l’État ; celui-ci étant perçu comme un outil de réforme essen­tiel pour créer les condi­tions permet­tant aux indi­vi­dus et aux socié­tés d’exercer leur liberté.

SPÉCULATION
Opéra­tion consis­tant à ache­ter un bien en vue de réali­ser un béné­fice de sa revente ulté­rieure en pariant sur l’évolution des marchés, sans que ce bien ne subisse de trans­for­ma­tion justi­fiant ce bénéfice.

SUBPRIMES
Désigne une certaine forme de crédit hypo­thé­caire, à risque (car déli­bé­ré­ment consen­tis à des ménages qui ne présen­taient pas toutes les garan­ties nécessaires).
Les prêts subprimes se sont déve­lop­pés prin­ci­pa­le­ment aux États-Unis où, en 2007, près de 3 millions de foyers améri­cains se sont trou­vés en situa­tion de défaut de paie­ment, entraî­nant une crise internationale.

THINK TANK
Réser­voir d’idées.
Insti­tu­tion de droit privé, en prin­cipe indé­pen­dante, à but non lucra­tif, qui regroupe des experts ou des profes­sion­nels char­gés de réflé­chir sur des ques­tions des domaines poli­tique, écono­mique, tech­no­lo­gique, social… Véri­table groupe de pres­sion, les think tank influencent les déci­sions des États, des insti­tu­tions inter­na­tio­nales et de l’opinion publique.

Ce glos­saire n’a pas la préten­tion d’être exhaus­tif, ni formel­le­ment scien­ti­fique. Il s’inspire de nombreuses sources.
Pour en savoir plus, notamment :
www​.cadtm​.org/​G​l​o​s​s​a​i​r​e​,27
http://​www​.alter​na​tives​-econo​miques​.fr/​d​i​c​t​i​o​n​n​a​i​r​e​_​f​r​_​5​2​.​h​tml
http://​fr​.wiki​pe​dia​.org/
Voca­bu­laire de l’économie en Belgique, Hervé Broquet, EVO, 1996.

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