• Véronique Limère
    Véronique Limère
    présidente du Centre d'Action Laïque de la Province de Liège

Le mot de la présidente

« Par droits humains, on entend les droits inalié­nables de tous les êtres humains, sans distinc­tion aucune, qu’elle soit fondée sur la race, le sexe, la natio­na­lité, l’origine ethnique, la langue, la reli­gion ou toute autre situa­tion. Ces droits sont donc univer­sels, indis­so­ciables, inter­dé­pen­dants et indi­vi­sibles. Tout être humain doit béné­fi­cier de manière égale de ces droits, sans subir aucune discri­mi­na­tion » nous précise le site des affaires étrangères.

À l’échelle inter­na­tio­nale, la Charte des Nations Unies consacre le prin­cipe du respect des droits humains. Par contre, celle-ci ne contient aucune défi­ni­tion ni expli­ci­ta­tion de ces droits. Le 10 décembre 1948, l’Assemblée géné­rale des Nations Unies a proclamé la « Décla­ra­tion univer­selle des droits de l’homme », qui en porte la décli­nai­son en 30 articles. La Décla­ra­tion n’est pas juri­di­que­ment contrai­gnante mais elle a été progres­si­ve­ment concré­ti­sée dans plusieurs conven­tions internationales.

Le rôle des défen­seurs des droits humains est primor­dial pour rappe­ler à chacun ses obli­ga­tions. Chacun de nous peut deve­nir acteur et donc y contribuer.

Celles-ci, et surtout les normes juri­diques qui en découlent, permettent aux États de s’engager à respec­ter, faire respec­ter et proté­ger les droits humains. Ceux-ci impliquent à la fois des droits et des devoirs. En tant qu’individus, nous pouvons jouir de nos droits, mais dans un même temps, nous devons respec­ter les droits humains des autres.

La laïcité partage depuis long­temps la défense de ces droits et l’a évidem­ment inté­grée dans les thèmes déve­lop­pés dans le cadre de la conven­tion 2022 du Centre d’Action Laïque, qui se tien­dra les 7 et 8 octobre à Wavre. Le Centre d’Action Laïque de la Province de Liège coor­donne la réflexion sur cette théma­tique des droits humains, thème essen­tiel pour notre mouvement.

En effet, au vu de l’actualité, nous pouvons voir qu’aujourd’hui encore beau­coup de travail reste à faire. Le rôle des défen­seurs des droits humains est primor­dial pour rappe­ler à chacun ses obli­ga­tions. Chacun de nous peut deve­nir acteur et donc y contribuer.
Réflé­chis­sons ensemble à construire une société plus juste et plus soli­daire, qui respecte ces droits pour toutes et tous !

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