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Audrey Taets,
coordinatrice du service Solidarité
Beaucoup d’intérêt pour la journée consacrée à l’effondrement !
Le 23 mai dernier à La Cité Miroir, s’est tenue une journée d’étude consacrée à la question « L’effondrement de notre société industrielle, une opportunité pour agir ? » Nous avons accueilli plusieurs intervenants qui nous ont éclairés sur les risques à venir, notamment en termes d'écologie, ainsi que sur les actions à mener pour y faire face.
Le matin, Vincent Mignerot (co-fondateur de l’association Adrastia) et Elisabeth Lagasse (doctorante en sociologie à l’UCLouvain) ont clarifié la notion d’effondrement et procédé à une critique conceptuelle de cette notion.
Dans la deuxième partie de la journée, la question de l’agir face à ces risques a été abordée. Pierre Ozer (climatologue à l’ULiège) a mis l’accent sur les modèles de consommation occidentaux et l’aberration écologique que constitue le transport des denrées alimentaires. Ruth Paluku-Atoka (activiste afroféministe queer) a, dans une perspective éco-féministe et décoloniale, expliqué en quoi les luttes sociales sont intéressantes à mobiliser pour faire face aux théories des risques, grâce à son expérience au sein du « Climate justice camp ».
Tout au long de la journée, le public s’est montré particulièrement intéressé et les questions posées ont nourri les échanges : la notion d’effondrement a‑t-elle un pouvoir mobilisateur auprès des citoyens ? Le système capitaliste permet-il à l’humain d’entretenir un rapport respectueux à la nature ? Comment se projeter en tant que jeunes dans un monde qui subit un tel basculement écologique ?
Une journée enthousiasmante malgré la gravité du sujet abordé !
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