• Audrey Taets
    coordinatrice du service Solidarité

Quel travail pour quelle société ?

DUDH

Article

Du 7 novembre au 10 décembre 2017, s’est dérou­lée à La Cité Miroir, l’exposition tempo­raire Et voilà le travail ! Durant un mois, le public, nombreux, a nourri la réflexion sur le rapport que nous entre­te­nons au travail : ubéri­sa­tion, avenir de l’emploi, robo­ti­sa­tion, sens du travail, etc., ont été au centre des débats. 


La ques­tion prin­ci­pale qui a émergé en fili­grane : dans quelle société voulons-nous réel­le­ment vivre ? Les rencontres avec le public à travers les visites guidées et les anima­tions mais aussi projec­tions et débats ont permis un échange de savoirs critiques sur la réalité contem­po­raine de l’emploi et du travail. Les parti­ci­pants (centres d’insertion socio­pro­fes­sion­nelle, étudiants, syndi­ca­listes, travailleurs, pension­nés…) ont livré leurs points de vue sur les muta­tions socié­tales actuelles en la matière et sur la manière dont ils les vivent. Ainsi, face aux inno­va­tions tech­no­lo­giques qui se succèdent de manière effré­née, beau­coup ont témoi­gné de la diffi­culté de suivre le rythme en termes de capa­cité d’adaptation au travail.

À la ques­tion « comment réin­ven­ter le travail ? », chacun a apporté sa réponse singu­lière : promou­voir le modèle coopé­ra­tif, réduire collec­ti­ve­ment le temps de travail sans perte de salaire, parta­ger le travail, instau­rer un salaire à vie ou un revenu univer­sel, réor­ga­ni­ser le travail, se mobi­li­ser en faveur de meilleures condi­tions de travail, se libé­rer du travail comme servi­tude volon­taire, se libé­rer du diktat « tu gagne­ras ton pain à la sueur de te front », démys­ti­fier la valeur travail, etc. Autant de propo­si­tions que de pistes qui ouvrent la voie au champ des possibles.


< Retour au sommaire