Violences faites aux femmes : la Belgique doit respecter ses obligations

Un phéno­mène d’une ampleur affo­lante… En Belgique, les femmes subissent encore de nombreuses violences, qu’elles soient psycho­lo­giques, physiques, sexuelles ou insti­tu­tion­nelles. Allant du harcè­le­ment de rue, dont sont victimes 98 % des femmes selon une enquête de Vie fémi­nine de 2018, à sa forme la plus extrême, le fémi­ni­cide, dont au moins 23 femmes ont été victimes en 2019. Selon les statis­tiques de crimi­na­lité diffu­sées par la police, le nombre de viols décla­rés a augmenté entre 2014 et 2018, passant de 3188 à 3416. Cepen­dant, on estime que seuls 10 % des victimes portent plainte, et donc le nombre total de viols est en réalité bien plus impor­tant. Un sondage réalisé en 2014 par Amnesty Inter­na­tio­nal a montré que près d’un quart des femmes inter­ro­gées ont été victimes de viol conju­gal, et 13 % de viol en dehors du couple. En 2018, une étude de Vie fémi­nine a montré que 98 % des femmes sont victimes de harcè­le­ment dans les lieux publics. … qui persiste malgré les bonnes volon­tés En 2016, la Belgique a rati­fié la Conven­tion du conseil de l’Europe sur la préven­tion et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domes­tique, appe­lée égale­ment Conven­tion d’Istanbul. Dans le cadre de la procé­dure de suivi de son appli­ca­tion, plus de cinquante asso­cia­tions belges se sont coali­sées pour contri­buer à la rédac­tion d’un rapport alter­na­tif sur sa mise en œuvre. Il en ressort que malgré les diffé­rents Plan d’action offi­ciels contre les violences faites aux femmes, la violence persiste. (…)

Lien vers la pétition

Publié le 22/11/19